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La Fête des Lumières séduit aussi les autres métropoles

Alors que Lyon s'illumine depuis près de 30 ans, la Fête des Lumières s’exporte et s’implante un peu partout sur le globe. Francfort (Allemagne), Dubaï (Émirats arabes unis), Bogota (Colombie) ou encore Lódz (Pologne) ont accueilli leur propre Fête des Lumières, toutes influencées par la tradition lyonnaise. Cerise sur le gâteau : certaines sont mêmes devenues des incontournables locales.

 

La capitale des Gaules rayonne dans toute l’Europe grâce à sa Fête des Lumières. Véritable source d’inspiration et de création à travers le monde, de nombreuses villes ont décidé de s’approprier cette Fête, comme Melbourne, Quito, Hong-Kong ou encore Łódź. Cette dernière vient d’organiser la septième édition du Light Move Festival — traduire « Festival de l’Art de Lumière Cinétique » —. Situées à plus de 1500 km d’intervalle, les deux villes sont jumelées depuis 1991 et ce festival est la suite logique des 25 années d'échanges et de coopération culturelle. Pour marquer la similitude et la proximité des deux Fêtes, Łódź a même accueilli en 2016 deux artistes familiers de la Fête des Lumières lyonnaise : Patrice Warrener et TILT. Les organisateurs du Festival de l’Art de Lumière Cinétique de Lodz ont également demandé à Lyon de les accompagner pour certains monuments phares de la ville, comme Yves Moreaux que nous avions interviewé.


Des Festivals qui n’ont rien à envier à Lyon.

A l’instar de Lyon, Łódź s’enflamme le temps d’un Week-End. Les monuments, les rues, les places et les parcs se réveillent lors du festival polonais. Éclairés par de vives couleurs ou animés par des jeux de lumières dynamiques, les quartiers de Łódź proposent durant 3 nuits une magie toute nouvelle à la ville.

Cette année, le festival a attiré plus de 650 000 visiteurs sur trois jours. Tous les hotels étaient pleins, ce qui le rapproche de plus en plus de l’étiquette de « meilleur festival polonais ». Mais cette année, les projecteurs étaient surtout tournés vers l’Amérique du Sud. Entre la Fiesta de la Luz de Quito et celle de Bogota, la Fête des Lumières prend un accent latino en 2017. Dans le cadre de l'Année France-Colombie qui a commencé en décembre 2016, l'équipe de lyonnaise de la FDL a organisé le spectacle d'ouverture sur le Plaza Bolivar à Bogota de la célèbre « Noche de las Velitas » (traduire « Nuit des Bougies ») annuelle.

Londres a également proposé pour la deuxième fois sont « Lumiere London » en janvier 2017, qui reviendra dans 1 mois pour la troisième édition : plus de 40 artistes britanniques et internationaux ont utilisé les rues de Londres pour réinventer ses rues emblématiques (Oxford Circus, Piccadilly Circus, de Trafalgar Square à Victoria, Waterloo et St James’s Market…). La ville vêtira les mêmes couleurs que celles empruntées par Lyon lors du 8 décembre. « Lumiere London » est clairement le plus grand festival de lumière du Royaume-Uni. De l'autre côté de l'Atlantique, Vancouver (Canada) est un cas un peu à part. C'est un cas inédit même : Stéphane Mouttet s’est installé à Vancouver il y a 25 ans. Lyonnais d’origine, il a été marqué par un souvenir d’enfance : la Fête des Lumières. Après avoir allumé des lumignons sur le bord de sa fenêtre avec sa grand-mère, il a décidé de revivre la magie de cette Fête en l'important au Canada. Pour l'instant, le festival se concentre dans le West-End, un quartier business, avec quelques installations et commerces participants, mais l'organisateur est ambitieux. Il aimerait voir des projections d'images sur les édifices, comme à Lyon.


Lyon investit dans l'avenir A travers ces partenariats, Lyon fait d'une pierre deux coups (voire plus) : que ce soit pour des questions de visibilité internationale, de reconnaissance ou d'attractivité touristique : Lyon joue sur plusieurs tableaux à la fois, comme nous l'explique Yann Cucherat, adjoint délégué au tourisme de la Ville de Lyon.


Mais Lyon n'a pas la prétention de garder l'hégémonie sur la Fête, même si, comme le précise M. Cucherat : Aucune autre ville n'aura l'Histoire et le passé de la Fête des Lumières, qui rappelons- le date de 1853. Le clocher de Fourvière est à l'époque en reconstruction et doit être surmonté d’une statue de Marie. Mais son inauguration, prévue le 8 septembre, est retardée car la statut reste bloquée par des inondations dans l’atelier du fondeur, près de la Saône. Du coup, c’est la date du 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception, qui est choisie. La statue est bien en place mais les orages conduisent à annuler les festivités officielles. les Lyonnais attendent donc une éclaircie pour poser des lumignons sur leurs fenêtres pour marquer l’événement.


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