Le studio de création belgo-portugais Ocubo avait pour mission, pour cette nouvelle édition, de réaliser une animation sons et lumières sur la façade du collège Jean-Moulin, dans le 5e arrondissement. Yohan Poncet et Jean-Baptiste Bornier sont allés à la rencontre des collégiens et de Carole Purnelle, co-fondatrice d'Ocubo.
Depuis ce jeudi, les Lyonnais et visiteurs étrangers peuvent admirer à partir de 20h, une nouvelle histoire de la marionnette Guignol. Mais l'appropriation d'un folklore local, n'a rien d'évident pour un artiste étranger, comme elle nous le précise : "nous avons dû venir à Lyon, ce qui nous a permis de mieux comprendre cet univers. À partir de ce moment-là, une fois que nous étions plus familier avec Guignol, nous avons pu nous en détacher et créer une histoire inédite. Ce qui nous a facilité les choses, c'est que nous n'avions aucune contraintes de la Ville de Lyon ", insiste Carole Purnelle, co-fondatrice d'Ocubo. Créer un spectacle à partir d’une icône aussi importante pour la ville de Lyon a été pour eux un véritable challenge :"nous avions une certaine pression et en même temps, le fait qu’on nous fasse confiance pour nous proposer un projet aussi conséquent, était réellement agréable".
Coup de projecteur sur le collège Jean-Moulin
Guignol sur la coline met donc en avant l’univers de la marionnette lyonnaise, mais aussi de véritables acteurs. Le collège Jean-Moulin, qui se situe dans le 5e arrondissement de la capitale des Gaules, s’est donc proposé pour réaliser ce partenariat. La classe de 6e5 a joué le jeu (retrouvez plus bas leurs réactions), pour représenter les marionnettes en version humaine. "Le partenariat avec les collégiens s’est très bien passé. Nous avons filmé les enfants sur des fonds verts, pour ensuite les détourer, et finalement les insérer dans notre petit film", explique Carole Purnelle.
Les 6e5 comédiens en herbe
L’organisation de la Fête des Lumières a donc fait appel au collège Jean-Moulin pour ce partenariat avec Ocubo. C’est finalement Madeleine Pons, professeure de Français qui a décidé de mettre en avant sa classe pour pouvoir y participer. "Au départ ils ne voulaient que dix élèves, nous avons alors demandé à l'organisation s'il était possible de prendre les 23 élèves pour la cohésion de la classe. Ocubo a accepté et ils ont réussi à tous les faire participer", explique la professeure de Français. "Ce projet était très intéressant puisque les artistes ne parlaient presque pas français, donc nous avons dû nous adapter", insiste Christelle Fouletier, professeure d’anglais et principale des 6e5.
